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Bonjour,
Nous (Raphaël, Dorothée et Luna), avons passé
UN AN à Tahiti,
en 2006 - 2007.
Nous avons quitté la Polynésie en mai 2007. Depuis, nous vivons en France.
Bonne visite !

 
 

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8 avril 2007 7 08 /04 /avril /2007 07:24
La particularité de l'île de Rurutu, ce sont ses grottes. La deuxième poussée volcanique a fait émerger les calcaires de son récif coralien à plus de cent mètres d'altitude. La pluie, le vent et les embruns ont, au fil du temps, sculpté et percé ces falaises d’une multitude de grottes aux étonnantes stalactites et stalagmites (je cite pour partie Yves bien sur, qui a partagé avec nous toutes ces informations). Il y a de très nombreuses grottes à Rurutu, certaines accessibles, d'autres pas, connues ou non d'ailleurs. Le temps qu'il faisait ne nous a pas permis d'accéder à beaucoup d'entre elles.

Ces grottes n'ont pas été beaucoup habitées, elles ont surtout servi d'abri lors des guerres ou des cyclones, elles ont peut-être abrité des trésors (la grotte secrète du Matonaa renfermerait des objets sacrés cachés là par le roi lors de l’arrivée des missionnaires en 1821. Son dernier gardien serait décédé avec son secret en 1914, alors avis aux amateurs de chasse aux trésors !).

drôle de grottes
Cette géologie explique les falaises si particulières de Rurutu.

reliefs de Rurutu
La grotte Ana A’eo, communément appelée aujourd’hui « grotte Mitterrand », reste l’une des plus spectaculaires et chargée d’histoire.     

Elle servira longtemps d’abri aux habitants de Vitaria, toujours en guerre avec les districts voisins. Selon la tradition orale, Miriura appelé aujourd’hui Vitaria, sera le dernier district habité de l’île ; il ne possède pas de rivières permanentes, essentielles à la culture du taro d’eau, le principal aliment des Rurutu aujourd’hui encore. Ce nouveau village deviendra pourtant le plus peuplé de l’île, 6 000 habitants à l’époque préeuropéenne dit-on ! Une légende raconte comment une bataille s’acheva sur le toit de la grotte: par les trous qui le transpercent, les vainqueurs jetteront leurs ennemis qu’ils feront cuire ensuite, avant de les manger.

Il est dit aussi que certains rebelles resteront à Vitaria et que cette grotte Ana A’eo deviendra le temple au dieu « Oro », le plus sanguinaires des dieux Polynésiens. D’où le nom de Ana A’eo, la grotte sanguinaire.

C’est dans ce merveilleux cadre que les Rurutu présenteront un spectacle de chants et danses traditionnelles au président Mitterrand qui visita l’île en 1990 (Texte : Yves). Si vous trouvez des photos de cet évènement, j'aimerai bien en avoir, pour les ajouter à cet article, mais une rapide recherche sur Google n'a rien donné.

la grotte Mitterrand
Il y a un article pas mal sur les grottes et légendes de Rurutu, si vous en voulez en savoir un peu plus.
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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 10:13
La pension le Manotel, nous devons évidemment vous recommander d'y aller si vous séjournez aux Australes, je dirais même que c'est incontournable. Non pour ses 4 jolis bungalows, spacieux et décorés de nattes de pandanus tressées réalisées à Rurutu, non pour le joli jardin dans lequel on trouve ces bungalows, et toutes les variétés de fleurs qui y poussent, non pour la cuisine délicieusissime de Hélène, la vahine de Yves, mais pour Yves, le tane d'Hélène.

Yves, c'est un légionnaire arrivé pour une mission sur Rurutu, il y a moultes années, qui a rencontré Hélène, sa vahine, et n'est plus jamais reparti. Il s'est passionné pour son île d'adoption, Rurutu. Il la connait mieux que les Rurutu eux-mêmes. Il en connait par coeur la botanique, l'histoire, la géologie, la faune et la flore, les fonds marins, il connaît chaque recoin de falaise et chaque grotte même la plus secrète, il connaît la sociologie, les traditions, la culture, l'économie, il a créé le Comité du Tourisme et a largement contribué au développement de celui-ci sur l'île. En deux matinées, Yves vous emmène faire le tour de l'île en 4x4 et vous raconte tout, absolument tout, sur les secrets de Rurutu. Et le pire, c'est que vous allez aimer ça !

le Manotel
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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 21:18
varicelle
Je mets une autre photo que celle de ce matin, car mon crapaud est vraiment mal et cette photo me faisait trop mal aussi. Là elle a réussi à s'endormir, elle est plus sereine, la fièvre est un peu tombée... Mais j'ai jamais vu autant de boutons de ma vie... (et oui je mets du N&B exprès).
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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 04:40
Le soleil fait une sortie, ça tombe bien, au détour d'une route, on tombe justement sur une jolie plage. Plutôt magnifique même, la plage, on aurait presque envie de se baigner (nan je déconne, il fait trop froid, à peine 23° à mon avis). Dur dur de faire péter les couleurs avec ce temps couvert quand même, et même photoshop ne peut rien pour moi...

Jolie plage de Rurutu
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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 09:57
Tout d'abord, qué voici qué voilou, la carte de Rurutu (et comme ça se prononce Rou-rou-tou, ben ça rime).


Z'avez-vu ? Y'a pas de lagon, enfin presque pas. Oui, cette île a subi 2 poussées volcaniques il y a moultes millions d'années, au lieu d'une, ce qui fait que la première barrière de corail qui commençait à se former sous l'eau, s'est retrouvée à l'air. Une nouvelle barrière de corail se forme actuellement autour de l'île, mais elle est encore toute collée à l'île, ce qui explique l'absence de lagon.

Rurutu est une île multiple : à la fois île sauvage et jardin potager, sans lagon mais avec quelques sublimes plages de sable blanc, avec ses champs de taro et ses falaises, ses grottes et son artisanat si riche...

Difficile de retranscrire tout ce que nous avons appris de cette île. Je vous laisse donc avec pour introduction un premier ensemble de photos, montrant ce que nous avons pu découvrir au cours de notre ballade en 4x4 (indispensable, car l'essentiel de la route n'est qu'une piste boueuse et caillouteuse) autour de l'île. La grande plage est celle se trouvant devant la pension.

Rurutu île multiple
Le compte à rebours a commencé, vous avez vu ? Plus qu'un mois avant de quitter Tahiti pour la Nouvelle Zélande. Je ne vais peut-être pas pouvoir vous concocter un petit article quotidien, mais je ferai de mon mieux. Sachez que pendant que je ne suis pas devant l'ordi, je garde l'oeil rivé à mon numérique, et j'engrange les images... autant d'articles à faire que vous pourrez continuer à découvrir même après mon retour en France. Donc tant que j'aurais des choses à vous montrer, le blog ne fermera pas... :-)
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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 09:30
Nous sommes revenus ce soir des Australes... mais ici ce n'est encore que dimanche soir, nous allons nous coucher et demain je pourrais commencer à préparer les nouveaux articles. A vrai dire, le temps n'a pas été de la partie : beaucoup de pluie et de vent, quelques demi-journées d'éclaircies... mais pas de grand bleu, et pas de grand chaud (il fait beaucoup plus frais dans les Australes que dans le reste de la Polynésie). Bref, nous revenons un peu frustrés. Toutefois, nous avons tout de même découvert une île vraiment merveilleuse (Rurutu) ainsi qu'un personnage hors du commun (Yves). Tubuai nous a laissés sur notre faim... notamment parce que le temps ne nous a pas permis de découvrir son magnifique lagon. Bref... une sérieuse envie de revenir, pour voir ce que ça donne en technicolor !

Revoici pour info la carte de la Polynésie. Les Australes, c'est tout en bas. Il y fait en général de 3 à 4 degrés de moins qu'à Tahiti, et avec la pluie et le vent... je peux vous dire qu'on sent la différence !


Et voici l'archipel des Australes, des petites îles loin de tout. Nous sommes allés sur Rurutu et Tubuai, demain je commence à vous raconter ! (et demain je réponds aux commentaires laissés pendant notre absence).

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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 01:14
Pour rejoindre le lieu de notre dernière plongée nous avons longé la côte ouest de Tahiti, et à cette occasion nous avons pris quelques photos de la  vue et de la vie sur le lagon : des rameurs de va'a (pirogue locale) s'entrainent devant l'aéroport, une femme s'en retourne vers la plage avec son filet de pêche. On voit aussi sur la dernière photo les constructions, pas toujours heureuses, de résidences dans les hauteurs de Punaauia.

Tahiti vue du lagon
Notinfo : demain matin nous partons dans les Australes jusqu'à dimanche. Il fait un temps pourri, et on espère que le temps ne sera pas trop mauvais, car il pleut beaucoup plus dans les Australes que dans les autres archipels de Polynésie... Bref, c'est notre dernier voyage dans les îles, et le prochain vol sera pour la Nouvelle Zélande. Pour des tas de raisons, nous devons renoncer à aller à Ravaivae, autre île sublime des Australes, et à l'île de Pâques.

En attendant, le blog fait dodo. Laissez autant de commentaires que vous voulez, mais surtout ne vous battez pas et soyez sage ! Bonne semaine !
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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 03:26
Souvent dans vos commentaires revient le thème du... retour ! Un mot qui sonne presque comme le glas, une sorte de sombre menace qui pèserait sur nos moments heureux. Et pourtant, ce n'est pas du tout de cette façon que nous le vivons et que nous l'attendons.

A vrai dire, depuis quelques temps, nous nous sentons à l'étroit sur Tahiti. Trop loin de tout, trop isolés. Papeete est loin d'être une mégalopole vous savez, plutôt une morne petite ville de province, dans laquelle il ne se passe pas grand chose...

Pour autant, nous vivons une année merveilleuse, chaque voyage dans les îles est un moment de pur bonheur, les polynésiens sont des gens remarquablement gentils et leur culture est très riche et vivante, nous adorons aller à la plage plusieurs fois par semaine, j'adore me baigner dans notre petite piscine avec Luna quotidiennement, et les ballades au marché de Papeete sont toujours des moments pleins de couleurs et d'odeurs que je n'oublirai jamais. Sans compter que nous commençons tout juste à nouer des relations avec des gens qui vivent ici, et pas seulement avec des gens en transit.

La Polynésie est en nous pour toujours et nous a marqués, ça c'est une évidence.

Mais nous sommes tellement, tellement heureux et impatients de rentrer et de retrouver nos proches ! Vous pensez que l'hiver, la neige et la grisaille nous effraient ? Nous avons quand même vécu 30 ans en France... en région parisienne... ne l'oubliez pas ! Cette nouvelle vie en France, même si elle peut faire un peu peur, nous l'avons choisie, c'est la notre, même si nous avons eu envie, pendant quelques temps, de vivre autre chose ailleurs. Et puis nous ne serons qu'à quelques heures de tout, puisque nos amis et nos familles sont dispersés dans la France entière. Après avoir vécu à 20,000km, plus rien ne nous semblera loin. C'est vrai, qu'est-ce que 3 ou 4 heures de voiture ou même 8 quand il faut 24h d'avion pour rejoindre Tahiti ?

C'est vrai que beaucoup de choses de la Polynésie nous manqueront (et que plein d'autres choses ne nous manqueront pas). Et puis si cette vie ne nous plait pas, nous essaierons ailleurs, ou nous reviendrons. Nous n'avons plus tellement peur du changement, du mouvement.

Bien sur comme le départ approche, la tristesse de quitter ce pays que nous avons appris à aimer augmente. Nous nous sommes même demandés plusieurs fois, au cours de l'année et encore récemment, si nous n'allions pas rester, ne serait-ce que 6 mois de plus. Les offres de boulot ne manquaient pas pour Rafi, et puis les quelques voyages que nous n'avons pas pu faire nous tendaient les bras, et puis le soleil, la douceur de vivre... Rien que l'idée de partir ça nous serre le coeur, ça nous retourne l'estomac, comme un sentiment d'urgence qui nous étouffe soudainement et nous chuchote : est-ce que j'ai bien profité ? Est-ce que j'ai vu tout ce que je voulais voir ? Est-ce je veux vraiment partir ? Est-ce que je reviendrai un jour ? Et on reste un peu les bras ballants, pas envie d'appeler les sociétés de fret, pas envie de mettre la voiture en vente, pas envie de trier ce qui reste et ce qui part. En même temps, le cerveau s'emballe : qu'est-ce que je ramène ? Quels souvenirs ? Comment vivre en France avec un peu de Polynésie autour de nous, en nous...

Et puis bon, au fond, nous savons que ce qui nous fait rentrer, c'est ce qu'il y a de plus important : la famille, les amis, les proches, notre attachement viscéral à un pays qui est le notre.

Tout ça pour vous dire que oui, nous sommes tristes de quitter la Polynésie, et non, nous ne sommes pas tristes de rentrer en France, nous sommes même plutôt impatients... A vrai dire le seul vrai problème que nous avons est : comment faire pour remettre des chaussures fermées alors que nous avons vécu un an en tong ??
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 09:19
Voici un email que j'ai reçu de Mana, notre fournisseur internet en Polynésie :

Date : 
ven, 23 mar 2007 09:48:16 -1000
De : "MANA S.A.S." <noreply@mana.pf>
Objet : Mana vous informe : interférences solaires.
À :

Cher(e) Client(e),

Comme chaque année 2 fois par an, en mars et en septembre, les interférences solaires génèreront des perturbations dans les transmissions satellites (Télévision, internet, téléphonie...) en Polynésie française.

Ces interférences solaires entraineront des perturbations dans les services Internet, de 10 à 15 minutes environ, du 21 mars au 1 avril 2007, entre 14h00 et 15h00.

Pour information, les interférences solaires se produisent lorsque notre soleil, dans sa course saisonnière, se retrouve aligné avec le satellite et les paraboles de réception créant ainsi une perte du signal émis.


Nous vous remercions pour votre compréhension et restons à votre disposition pour toute information complémentaire au 47 99 99 du lundi au vendredi de 7h à 19h.

Le service client


Des interférences solaires, moi je trouve que c'est la classe internationale !
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 00:14
Mon article sur la plongée a suscité pas mal de questions.

Le baptême : au cours du baptême, le moniteur nous explique quelques règles de base, s'occupe de notre équipement, nous le met sur le dos, et nous passons environ 45mn sous l'eau, jusqu'à 6-7m de profondeur. Nous avons fait ce baptême à Tahiti sur le site appelé l'aquarium, un endroit peu profond, avec beaucoup de poissons, et une épave d'avion. Il faut le dire, les 5 premières minutes sous l'eau c'est la panique totale : la respiration n'est pas du tout naturelle, c'est très angoissant, et on est tellement concentré là-dessus qu'on ne peut penser à rien d'autre. Quand le mono vous fait le signe OK, on est à deux doigts de lui dire non, pas OK, sortez-moi de là !!! Et puis on se détend, et après ça va bien. Une fois sorti de l'eau, Rafi me dit avoir ressenti la même panique les 5 premières minutes.

Actuellement, nous passons notre niveau 1 : c'est à dire que chaque plongée est destinée à nous faire apprendre les exercices essentiels pour survivre sous l'eau : comment vider son masque s'il se remplit d'eau, ou le remettre si quelqu'un vous l'a arraché par mégarde, comment remettre son détendeur (le truc qui sert à respirer), comment aider quelqu'un qui n'a plus d'air, les règles à respecter pour remonter à la surface, comment communiquer sous l'eau, comment gérer sa flotabilité, comment monter son équipement etc. Nous avons déjà fait 3 leçons-plongées, il nous en reste 2 ou 3 avant d'avoir le niveau 1. Au cours de la dernière leçon plongée, nous allons devoir refaire tous les exercices, c'est un examen en fait !

Lorsqu'on a le niveau 1, on peut plonger jusqu'à 20m, et en Polynésie jusqu'à 30m. Une fois qu'on a le niveau 1, on peut donc plonger dans ces limites, mais on n'est pas autonome : cela signifie qu'on doit toujours plonger avec un moniteur. Toutefois, cela suffit pour faire de merveilleuses plongées partout dans le monde, et on compte bien se tenter les fonds du côté d'Argelès cet été...

A la 3è leçon nous sommes descendus jusqu'à 20m, pas très longtemps, et sinon nous sommes plutôt restés dans les 12-15m. En fait, quand on est au fonds, on a l'impression d'être chez les poissons, et limite on s'excuserait de les déranger... Pour le moment nous n'avons rien vu de plus beau que nos explorations en snorkeling, et notamment le jardin de corail de Tahaa ou de Moorea, mais nos plongées sont quand même concentrées sur les exercices, même si la ballade et la découverte font aussi partie du truc. Il faut dire aussi que plonger en profondeur, il y a moins de lumière forcément...

Lors de cette 3è plongée, nous avions emmené l'appareil photo pour plonger à un endroit appelé la source, puisqu'il y a une source d'eau qui sort du corail. C'est assez bizarre sous l'eau car à cet endroit on voir un gros flou, un peu comme le flou que l'on voit au dessus d'une route goudronnée brûlante (la photo à droite du banc de poissons jaunes). Et puis nous avons croisé une tortue. Et puis du corail mou : la photo sous la tortue, où l'ont voit du corail blanc, et bien en fait ce n'est pas du corail mort, mais du corail mou, et qui change de couleur. Je l'ai touché, c'est assez bizarre.

Plongée à la Source
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